De l’automatisation de l’installation et de la pré-configuration

Après la mise en bouche Lancer une installation via Grub, on reste sur sa faim. Pouvoir déclencher l’installateur à l’envi c’est bien, mais que l’installation se poursuivre automatiquement c’est mieux !
Sans entrer dans les détails techniques, j’étudie dans cet article les intérêts de l’automatisation de l’installation et de la pré-configuration. Même si j’effectuerai la mise en œuvre avec la preseed de Debian, j’essaierai d’être le plus général possible.

La pré-configuration permet de répondre aux questions posées lors de l’installation du système d’exploitation, et souvent d’y ajouter d’autres installations comme des logiciels. Le principe est simple : l’installateur lors de son processus va chercher un fichier de pré-configuration déposé dans une zone de stockage, et s’y réfère pour l’installation du système, des préférences et des logiciels.
Petit tour d’horizon des avantages et inconvénients de cette solution automatique qui répond à un besoin familial, de TPE, voire de PME.

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Preseed

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Conte de faits

A mes débuts dans les banques on ne disait pas « le service informatique », mais on parlait de « L’informatique ». Le service était bicéphale : la production et le bureau des études.
A la production où régnait une odeur de café, était le pupitre, opérateur technique qui contrôlait, vérifiait, parfois procédait à des relances principalement motivées par les retards des partenaires. Les incidents étaient extrêmement rares, et dans ce cas, le pupitre analysait l’historique, en s’appuyant sur le code source. Après quoi il s’adaptait pour résorber le souci et procédait à une démarche assez simple qui consistait à prendre un papier, un stylo, et le couloir.
Au bureau des études où régnait une odeur de mélange de thés, étaient les études, fonctionnels soucieux des standards de production qui inventaient, préparaient, développaient les processus de demain. Et à de rares occasions, accueillaient le pupitre pour voir avec lui l’incident rencontré et surtout comment le résoudre au plus vite.

Découvert au petit matin, l’incident était pris en charge rapidement par les études. Une nouvelle version du programme était livrée en recette avant midi pour qu’à 14H00 le batch quotidien de recette le valide pour 18H00. La mise en production était effectuée après les sauvegardes de 19H00.
A noter que ce batch quotidien de recette de 6 heures en avance sur la production était une garantie de détecter et anticiper d’éventuels problèmes à venir.
Cette organisation réactive qui n’avait pas de nom serait qualifiée aujourd’hui d’agile et continuous something.

Et puis un jour, un bien-pensant s’est mis en tête de structurer tout ça !..

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Gangue de WiFi

Le grain de sable du micrologiciel de la carte WiFi ! Durant mon installation de Debian sur mon portable, j’ai rencontré le grain de sable du micrologiciel (firmware pour les anglophones). Le constat est simple ma carte wifi n’est pas pleinement prise en charge par Debian, mais nécessite une installation manuelle d’un module paliant le pilote propriétaire. Et de me dire que ça peut faire l’objet d’un petit article.

Lors de l’installation, un écran m’a demandé si je voulais installer le micrologiciel disponible sur un quelconque support CD-rom, clef USB ou sur disque dur. J’ai décliné cette proposition en vue de l’installer par Ethernet. La stratégie est simple : modifier sa liste de sources pour prendre en compte les contrib non-free, installer le package contenant le firmware palliatif, et recharger le module.

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Lancer une installation via Grub

Installation d’une Debian en posant un noyau et l’image de l’installeur puis redémarrer son ordinateur. Simple comme apt-get. Revoyons la scène au ralenti. La méthode exposée ici est de vouloir lancer l’installation d’une nouvelle Debian au démarrage, et donc pour cela il faut mettre en place un noyau avec l’image de l’installeur, et bien entendu modifier le Grub comme il se doit.

L’intérêt d’une telle mise en place de l’installeur est de pouvoir installer ou réinstaller aussi souvent et aussi simplement que voulu des Debians. Après avoir installés et testés des packages dans tous les sens, besoin d’un tabula rasa ? d’une nouvelle Debian toute propre ? Pas de problème ! Avec cette mise en place et un peu de maitrise de ses volumes logiques, c’est tout simple.

La petite installation qui réveille le devops qui est en vous !

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Tailler dans le disque

Aujourd’hui sur le billard : Ethalanie, mon ordinateur portable (1).
But de l’opération : préparer les volumes en vue d’installer un second système d’exploitation.

L’installation du premier système d’exploitation a été effectuée en partitionnant mes volumes à l’aide de LVM (Logical Volume Management), laissant les deux tiers de mon espace disque en jachère. Etant donner que je vais utiliser quelques fonctionnalités de ce gestionnaire LVM, je me fends d’un petit tutorial.

L’installation elle-même sera présentée dans un autre article que celui-ci. Nous ne verrons ici que les différentes manipulations de préparation des volumes. Une présentation par l’exemple. Pour un cours détaillé, il faut se reporter sur la documentation essaimée sur la toile (je conseille la vulgarisation d’ubuntu-fr et le mode d’emploi).

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Debian_lvm

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Hobbit à la framboise

Monter le XBMC de son Raspberry à la nouvelle version 12 dite Frodo n’est pas une mince affaire pour les non-initiés. Comme le précise la FAQ officielle XBMC, Frodo (XBMC v12) n’est pas disponible dans les dépôts officiels Debian. Il va donc falloir bricoler avec l’aide de Cocooncrash alias Michael Gorven, déjà cité dans mon article Installation de XBMC sur Raspbian. Article auquel je renvoie pour celles et ceux qui veulent procéder à une première installation.

Pour les autres il suffit d’intégrer les dépôts mene, d’arrêter XBMC, de le supprimer proprement, de mettre à jour son aptitude, de procéder à une installation, puis de relancer. Et pour se faire procéder ainsi :
sudo vi /etc/apt/sources.list.d/mene.list
Ajouter : deb http://archive.mene.za.net/raspbian wheezy contrib
sudo apt-key adv --keyserver keyserver.ubuntu.com --recv-keys 5243CDED
sudo /etc/init.d/xbmc stop
sudo aptitude remove xbmc xbmc-bin -y
sudo aptitude update && sudo aptitude upgrade -y
sudo aptitude install xbmc xbmc-bin -y
sudo /etc/init.d/xbmc start
ps -fu xbmc --forest

XBMC_12.2

Et les photos de prendre l’air

Elles sont pourtant facile d’accès mais on ne les regarde que peu, ces fameuses photographies numériques. On se dit qu’on les regardera un jour, l’important est qu’elles soient là sous la main. On ne les regarde jamais et pourtant ce serait le drame si elles disparaissaient !
Pour ma part, elles sont stockées sur un NAS en raid 1, en clair, en redondance sur deux disques durs. Si l’un crame, il me reste l’autre. C’est une première garantie, certes mais qui ne protège pas d’un sinistre.

C’est pour parer à cette triste éventualité que j’ai procédé à la mise en place d’une synchronisation avec mon hébergeur extérieur.
Partant du principe que le seul moment où j’aurais besoin de ces fichiers ainsi sauvegardés serait un moment difficile, je voulais un résultat simple. Aucun cryptage, ni d’usage de silos de données (entendre un pool de fichiers compressés avec une indexation).

Cette installation à base de rsync est aussi propre que possible et mérite bien une petite mise en lumière ici.

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Nadia Wicker @ Lense Party #13 Nadia Wicker @ Lense Party #13

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La synchronisation verticale n’est pas d’aplomb

Résumé des épisodes précédents. Sur mon Raspberry pi, j’ai installé une raspbian en suivant le quick start du site officiel. Les premiers temps passés, j’ai procédé à l’installation de XBMC sur Raspbian (et non un raspbmc). La version 11 dite Eden fonctionnait à l’exception d’une surconsommation processeur dans les temps morts –un comble. Comme recommandé j’ai évolué vers la version 12 dite Frodo nouvellement arrivée à l’époque, mais sans la correction escomptée. Or je suis exigent, que ça fonctionne n’est pas suffisant, il faut que ça fonctionne bien !

En avant les recherches ! Une première piste que je raconte dans l’épisode XBMC in the dirty regions, offre une baisse de CPU au détriment de l’interface, cette solution peu élégante réclame l’usage exclusif de télécommande ou de smartphone disposant de l’application idoine.
En poussant encore un peu, j’ai trouvé (voir le forum officiel)ce qui semble être LA solution : Activer la synchronisation verticale.

Là où le bât blesse, c’est que cette activation ne souffre pas que je regarde des vidéos !

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XBMC : Autant ne rien faire quand on ne fait rien

Au temps pour moi ! La dernière astuce décrite dans l’article XBMC in the dirty regions n’est pas la plus pertinente. Déjà parce qu’elle condamne l’interface, ce que je n’avais pas noté puisque l’on utilise les remotes control sur iOS et Android. Et ensuite parce qu’il existe un réel moyen pour faire tomber la CPU à 17% quand le XBMC ne fait rien.

La solution : activer la synchronisation verticale ! Cette option est disponible par l’interface, dans les menus systèmes.

XBMC-17pc

XBMC in the dirty regions

Ce titre aux consonances de film de science fiction de série Z (pas comme Zabbix) des années soixante-dix, n’est pas seulement pour attirer votre regard cher lecteur, mais aussi de fournir un début de réponse pour la question que se pose nombre d’utilisateurs de XBMC : Pourquoi la CPU utilisée est-elle raisonnable quand on regarde une vidéo et totalement démesurée quand le média center ne fait rien ?

Pour simplifier, tout vient de l’interface XBMC et de son rafraîchissement. Interface en action (et consommatrice) quand on ne lit rien et « arrêtée » quand on lit une vidéo. Ceci explique cela. Mais voyons donc comment corriger cette surconsommation. Mettons les mains dans le cambouis.
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