Ce galet est un peu moi.
Transporté par les hasards des flots, transporté par les hasards de la vie. Passés les tumultes, nous nous déposons là. Oui, là c’est très bien.
Il cherche sa place dans la mer, je cherche ma place dans le cosmos. Une différence fine comme une ligne d’horizon.
La fortune l’a installé dans ma main. Comme je m’observe dans le miroir, je l’observe.
Le galet, c’est un peu le caillou de la mer, un morceau de la Terre dans les eaux.
Pour ma part, ma mère vient de la mer, et mon père vient de la terre. Encore une similitude entre ce galet et moi.