Parfois, je perçois la vie comme une guimbarde.
Avec le temps, je la trouve confortable, j’y prends mes aises.
Tout ne fonctionne pas comme attendu, mais je m’y fais. j’y acquiers quelques automatismes rassurants. Même s’il m’arrive encore de pester que mince ce n’est pas possible ! ça ne fonctionne jamais comme on s’y attend…
Et puis un jour ma guimbarde de vie est poussive. Et au carrefour alors que je cherche ma route : quelques hocquets. Elle ne redémarre plus. Je me retrouve en rade comme un con sans savoir quoi faire. Je suis là coincé dans ma guimbarde encalminée alors que les autres bolides déboulent vers leur avenir. Ils savent où ils vont et foncent.