Confortablement installés dans nos fauteuils, nous savons ce qu’il ignore. Il se tient debout hésitant. Il n’a pas idée du monde dans lequel il va être propulsé et les aventures qui l’attendent. Et nous, spectateurs, sommes impatients qu’il franchisse cette foutue porte.
La porte cet objet du quotidien ouvre sur l’inconnu, les interrogations, les joies et les peines. Sur bien des perspectives.
Que ce soit une porte fantastique des étoiles qu’il a enfin franchie, la porte cyclopéenne de R’Lyeh ou de toute autre nature.
Que ce soit dans l’histoire, les portes Saint Denis, de Mycènes, de Brandebourg entre autre, nous offrent le témoignage de ces gloires et espoirs passés.
Que ce soit dans la sculpture, avec « La porte des enfers » d’Auguste Rodin ou dans la littérature avec « La porte des enfers » de Laurent Gaudé.
Que ce soit dans la vie de tous les jours avec la porte latérale qu’on oublie ou celle à galandage qu’on retient mal, la porte de devant pour le vieux flic ou celle de derrière pour le jeune flic, la porte à battant ou celle à tambour.
Que ce soit enfin au cinéma où la porte y est sublimée.
Ah la porte dans le septième art !..